29-29 nov. 2019 Paris (France)

Intervenant.e.s et discutant.e.s

Intervenant.e.s et discutant.e.s

 

 

Sylvain Besle, sociologie, Gustave Roussy / SESSTIM U1252

https://sesstim.univ-amu.fr/users/besle-sylvain

Docteur en Sociologie et actuellement chercheur contractuel rattaché à l’Institut Gustave Roussy et au SESSTIM (U1252). Sylvain Besle est co-responsable d’un programme de recherche sur les innovations biomédicales en cancérologie (SINCRO). Son travail porte notamment sur l’accès aux innovations thérapeutiques en cancérologie. Les projets menés portent conjointement sur l’organisation de la recherche clinique en oncologie et sur les parcours d’accès aux innovations des patients. Plusieurs projets sont en cours, notamment sur l’oncologie pédiatrique (projet ACCE : Access to therapeutic innovation for Children and adolescents with advanced Cancer across Europe), les essais précoces (Projet RoMéA : Inégalités d’accès aux essais précoces en oncologie : le rôle des médecins adresseurs) et la médecine génomique dans le cadre du plan France Génome 2025 (Partenariat avec l’Université de Bordeaux et l’Institut Bergonié).

 

Pascal Ducournau, sociologie, LASA - Université de Franche Comté

 http://lasa.univ-fcomte.fr/pages/fr/ducournau-pascal-19273.html

 

Pierre Darlu, génétique des populations, CNRS

 

Séverine Louvel, sociologie, PACTE - Sciences Po Grenoble et Institut Universitaire de France

 https://www.pacte-grenoble.fr/membres/severine-louvel

Maître de conférences HDR en sociologie des sciences à Sciences Po Grenoble et chercheure au laboratoire PACTE (équipe Régulations), également affiliée au centre interdisciplinaire EPICENTER de UCLA (UCLA Epicenter: epigenetics, reproduction, society https://www.epicenter.socgen.ucla.edu/ ). Ses recherches s’inscrivent principalement dans l’axe 1 du RTP. Séverine Louvel s’intéresse aux enjeux épistémiques de l’épigénétique, parfois caractérisée comme le lieu par excellence d’une révolution “post-génomique” dans l’étude du vivant. Dans quelle mesure est-elle susceptible de redéfinir les frontières entre nature et culture, sciences sociales et sciences du vivant ? Elle étudie aussi l’émergence de pratiques biomédicales et de  politiques de prévention et de soins associées aux savoirs épigénétiques.

 

Laurent Pasquier, génétique médicale et clinique, CHU Rennes / INSERM - Université de Caen U1086

https://www.chu-rennes.fr/je-cherche/medecins-349/docteur-laurent-pasquier-339.html?cHash=1cc832aa41249ec0733299cb5b56f477

Laurent Pasquier est médecin hospitalier dans le service de génétique du CHU de Rennes. Très investi pour accompagner les patients et leurs familles impactés par un trouble du neurodéveloppement (du prénatal au postnatal, de l’enfant à l’adulte), il coordonne un centre de référence Maladies Rares autour des déficiences Intellectuelles.
Sa thématique de recherche concerne particulièrement les conséquences médicales et sociétales liées au développement des tests génétiques grâce aux techniques de séquençage haut-débit. Dans ce sens, il termine une thèse dans l’unité ANTICIPE, INSERM U1086 à Caen sous la direction du Pr Moutel, sur les pratiques médicales des tests génétiques réalisés par les médecins non-généticiens et le vécu des patients. Un projet de mobilité à l’université de Leuven, en Belgique, dans l’équipe du Pr Borry, vise à mieux cerner les enjeux autour du développement des tests génétiques préconceptionnels, actuellement en cours de déploiement à grande échelle dans ce pays.
 
 

 

Lucile Ruault, sociologie, Cermes3 / Ceraps

 http://www.cermes3.cnrs.fr/fr/post-doctorants/689-ruault-lucile

Lucile Ruault est docteure en science politique (CERAPS, université de Lille) et post-doctorante au Cermes3. Au sein de la recherche ERC « Globhealth », elle a travaillé sur l’histoire de la génétique médicale et de son inclusion parmi les dispositifs du gouvernement « global » de la santé. Elle a analysé, sur la base d’archives orales et écrites, les dynamiques de la mise à l’agenda de ce domaine d’expertise à l’OMS depuis 1970. Elle entame désormais une recherche sur la génomique de routine dans les soins en oncologie, dans le cadre du projet INCa « Faire sens du cancer à l’ère de la génomique » (avec C. Beaudevin, C. Bourgain et A. Peerbaye).

 

Emilien Schultz, sociologie, Gustave Roussy / SESSTIM U1252

 http://eschultz.fr/

 

Alexandra Soulier, Philosophie des sciences et de la médecine, INSERM - Université Paul Sabatier UMR 1027 : Epidémiologie et analyses en santé publique : risques, maladies chroniques et handicaps

https://uppsala.academia.edu/AlexandraSoulier

Docteure en philosophie, Alexandra Soulier mène des recherches à la croisée de l’épistémologie, de la philosophie politique et de l’éthique, qui visent à étudier en quoi l’innovation technologique au laboratoire et à l’hôpital affecte les pratiques biomédicales et réinterroge les valeurs de la recherche et du soin.
À partir d’un travail de terrain mené auprès de professionnels de la génomique et de patients, elle propose une réflexion sur l’utilité clinique des technologies de tests génétiques à haut débit ; sur l’influence des mouvements informatiques du free et de l’open sur les pratiques de la recherche en génomique ; sur le double niveau des défis techniques et problèmes éthiques posés par le renouveau organisationnel des biobanques et des bases de données sous forme d’infrastructures. Dans ces recherches qui s’inscrivent dans la perspective de l’acteur-réseau (Annemarie Mol ; Bruno Latour ; Isabelle Stengers) et dont elle propose une approche inspirée du féminisme (Donna Haraway ; Virginia Held) et du pragmatisme (John Dewey), elle soutient qu’il est plus que jamais nécessaire de politiser l’éthique de la recherche pour ne pas céder à l’idéologie technicienne.

 

Elsa Supiot, droit privé, ISJPS / Université Panthéon Sorbonne

https://www.pantheonsorbonne.fr/recherche/page-perso/page/?tx_oxcspagepersonnel_pi1[uid]=esupiot

 

Vincent Colot, biologie, ENS

https://www.ibens.ens.fr/spip.php?rubrique37

 

 

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